« C’est de l’abus pur et dur » : voici pourquoi le nombre d’amendes va exploser d’ici fin 2025 en France

pourquoi les amendes routières vont fortement augmenter d’ici fin 2025 en France.

L’année 2025 pourrait bien représenter un tournant majeur pour les conducteurs en France. Le gouvernement prévoit en effet une hausse notable du nombre d’amendes routières, notamment en raison du renforcement du dispositif de voitures radars banalisées dans plusieurs départements. Redoutablement efficaces, ces véhicules indétectables et actifs en continu risquent de compliquer la vie des automobilistes les moins vigilants.

Une forte augmentation des amendes attendue

En 2023, la France avait déjà enregistré un record d’amendes routières, avec près de 2 milliards d’euros collectés, dont 747 millions uniquement issus des radars automatiques. Pourtant, face à ces dispositifs fixes, de nombreux conducteurs ont pris l’habitude de s’appuyer sur des applications de navigation pour les éviter.

Mais cette méthode devient inefficace face à la nouvelle génération de radars embarqués, dissimulés dans des voitures banalisées, sans flash, capables de surprendre à tout moment. D’ici fin 2025, environ 300 véhicules seront déployés, dont 250 confiés à des sociétés privées, soulevant ainsi des questions juridiques, notamment autour du nouveau délit d’homicide routier, sujet à débat en raison des peines renforcées qu’il implique.

Voitures radars banalisées : comment fonctionnent-elles ?

Ces véhicules sont équipés de systèmes sophistiqués capables de mesurer la vitesse des autres usagers en mouvement. Contrairement aux radars fixes, ils n’émettent aucun flash, rendant leur présence quasiment indétectable. Ils peuvent ainsi circuler au cœur du trafic, repérant les excès de vitesse sans alerter les contrevenants.

S’ils sont jugés efficaces pour réprimer les infractions fréquentes et les comportements à risque, leur usage n’en reste pas moins controversé. Certains conducteurs dénoncent une surveillance excessive ou pointent les incertitudes liées aux marges d’erreur de ces dispositifs.

Des trajets ciblés pour un contrôle renforcé

Ces voitures ne circulent pas au hasard : leurs itinéraires sont déterminés à l’avance par les préfectures, qui sélectionnent les zones jugées sensibles, souvent propices aux excès de vitesse. Du Cantal à l’Ardèche, en passant par les Bouches-du-Rhône ou l’Ariège, aucune région ne sera épargnée.

L’objectif est d’assurer une présence régulière sur l’ensemble du territoire et d’intensifier les contrôles sur les axes à risques. Les automobilistes sont donc invités à redoubler de vigilance, notamment sur des points précis du Code de la route, comme le non-respect des lignes continues lors des dépassements.

Entre sécurité et polémique : un débat toujours vif

Si les autorités mettent en avant l’impact de ces mesures sur la sécurité routière, certaines associations dénoncent une politique plus punitive que préventive. Elles pointent du doigt ce qu’elles considèrent comme une forme de « racket » ciblant de petits dépassements, au détriment de la lutte contre les véritables comportements dangereux.

Le déploiement massif de ces voitures radars alimente ainsi un débat complexe entre efficacité du contrôle routier et perception d’une répression excessive. Une chose est sûre : en 2025, les conducteurs auront tout intérêt à respecter scrupuleusement les limitations de vitesse.

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