Automobilistes : ces radars vont flasher cette nouvelle infraction dès juin, les amendes vont tomber massivement

Dès ce mois de juin, une nouvelle infraction routière sera détectée automatiquement par les radars. Des milliers d’automobilistes risquent désormais des amendes salées.

Les automobilistes français doivent se préparer à une nouvelle ère de surveillance routière. Dès juin 2025, des radars d’un nouveau genre feront leur apparition sur les routes, visant à sanctionner une infraction jusqu’alors peu contrôlée : le stationnement gênant. Cette évolution technologique s’inscrit dans une volonté gouvernementale de renforcer la sécurité routière et d’optimiser la fluidité du trafic urbain.

Les nouveaux radars anti-stationnement gênant : une révolution sur nos routes

L’arrivée de ces dispositifs innovants marque un tournant dans la lutte contre les comportements routiers dangereux. Contrairement aux radars classiques focalisés sur les excès de vitesse, ces nouveaux équipements cibleront spécifiquement les véhicules mal garés. Leur déploiement vise à dissuader les conducteurs de stationner de manière anarchique, notamment sur les trottoirs, les pistes cyclables ou les places réservées.

Ces radars de dernière génération utilisent une technologie de pointe combinant capteurs optiques et intelligence artificielle. Capables de scanner en continu leur environnement, ils détectent avec précision les véhicules en infraction. Une fois l’infraction constatée, le système transmet automatiquement les données au centre de traitement des amendes, qui se charge ensuite d’adresser le procès-verbal au propriétaire du véhicule.

L’efficacité redoutable de ces nouveaux radars inquiète déjà de nombreux automobilistes. De manière similaire, contrairement aux contrôles humains sporadiques, ces dispositifs fonctionnent 24h/24 et 7j/7, multipliant donc les risques de verbalisation. Les autorités espèrent que cette pression constante incitera les conducteurs à adopter des comportements plus responsables en matière de stationnement.

Un arsenal technologique élargi pour traquer les infractions routières

Si les radars anti-stationnement gênant font la une de l’actualité, ils ne sont que la partie émergée de l’iceberg. En réalité, les autorités déploient tout un arsenal de nouveaux dispositifs pour renforcer la sécurité sur les routes françaises. Parmi ces innovations, on trouve des radars capables de détecter l’utilisation du téléphone au volant, une pratique particulièrement dangereuse responsable de nombreux accidents.

Ces radars nouvelle génération sont également programmés pour repérer les conducteurs ne portant pas leur ceinture de sécurité. Bien que le port de la ceinture soit obligatoire depuis des décennies, certains automobilistes persistent à ignorer cette règle élémentaire de sécurité. Les infractions routières les plus sévèrement sanctionnées peuvent coûter cher aux contrevenants, tant en termes financiers qu’en points sur le permis de conduire.

Un autre axe de surveillance concerne le respect des distances de sécurité entre les véhicules. Des radars spécifiques mesurent l’écart entre deux voitures et verbalisent automatiquement les conducteurs trop près du véhicule qui les précède. Cette mesure vise à réduire les risques de carambolages, particulièrement fréquents sur les autoroutes et les voies rapides.

Le covoiturage à l’honneur : des voies réservées sous haute surveillance

Dans le cadre de sa politique de mobilité durable, le gouvernement met l’accent sur le covoiturage. À partir du 12 juin 2025, des voies dédiées au covoiturage seront instaurées sur le boulevard périphérique parisien ainsi que sur les premiers kilomètres des autoroutes A1 et A13. Ces voies, réservées aux véhicules transportant au moins deux personnes, seront étroitement surveillées par des radars spécifiques.

Deux types de radars ont été déployés pour contrôler ces nouvelles voies. Le premier, de forme circulaire et de couleur grise, a été conçu par la société Fareco. On en compte cinq sur le boulevard périphérique de Paris. Le second modèle, rectangulaire et noir, développé par le groupe Pryntec, est installé aux abords des autoroutes A1 et A13. Malgré leurs différences esthétiques, ces radars partagent la même mission : identifier les véhicules circulant indûment sur la voie réservée au covoiturage.

Les contrevenants s’exposent à une amende salée de 135 euros. Cette sanction vise à encourager la pratique du covoiturage, considérée comme une solution efficace pour réduire la congestion urbaine et les émissions de gaz à effet de serre. Les autorités espèrent que cette mesure incitative, couplée à la menace de l’amende, poussera davantage d’automobilistes à partager leur trajet.

Vers une acceptation progressive des nouvelles règles du jeu

L’introduction de ces nouveaux radars et réglementations suscite des réactions mitigées au sein de la population. Si certains saluent ces initiatives comme nécessaires pour améliorer la sécurité routière et fluidifier le trafic, d’autres dénoncent une surveillance excessive et craignent une multiplication des amendes.

Pour faciliter l’adaptation des automobilistes à ces nouvelles contraintes, les autorités ont prévu une période de sensibilisation avant l’application stricte des sanctions. Des campagnes d’information seront menées pour expliquer les enjeux de ces mesures et guider les conducteurs vers des comportements plus vertueux. Des panneaux de signalisation spécifiques seront également installés pour alerter les usagers de la présence des nouveaux dispositifs de contrôle.

À terme, l’objectif est d’instaurer une nouvelle culture de la conduite, plus respectueuse des règles et des autres usagers de la route. Les autorités espèrent que ces changements contribueront à réduire significativement le nombre d’accidents et à améliorer la qualité de vie dans les zones urbaines, en diminuant les nuisances liées au stationnement anarchique et à la congestion du trafic.

Alors que le paysage routier français se transforme, les automobilistes devront redoubler de vigilance et adapter leurs habitudes. Entre radars anti-stationnement gênant, détection du téléphone au volant et voies réservées au covoiturage, la route de 2025 promet d’être bien différente de celle que nous connaissons aujourd’hui. Une évolution nécessaire, selon les autorités, pour construire un avenir routier plus sûr et plus durable.

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