Ce primeur est catégorique : il n’y a que deux détails à vérifier pour choisir un bon melon

Un Meilleur Ouvrier de France révèle les deux seuls critères essentiels pour repérer un melon parfaitement mûr et riche en goût.

Pourquoi il est si difficile de choisir un bon melon ?

Le melon est sans conteste l’un des fruits les plus appréciés de l’été. Juteux, rafraîchissant et naturellement sucré, il trône sur les tables dès l’arrivée des beaux jours. Mais encore faut-il savoir bien le choisir. Un melon cueilli trop tôt sera fade, tandis qu’un melon trop mûr développera un goût alcooleux désagréable. C’est ce qui fait tout l’art de cette sélection. Et dans les rayons de supermarchés, où les odeurs et les textures sont moins facilement perceptibles, le défi est encore plus grand.

Clotilde Jacoulot, la référence en fruits et légumes

Pour répondre à cette problématique que rencontrent chaque été des milliers de consommateurs, Clotilde Jacoulot, Meilleure Ouvrière de France Primeur 2011, a livré ses conseils à travers une vidéo TikTok devenue virale. Juge dans les concours nationaux de primeurs, elle possède une solide expérience dans la sélection de fruits de qualité. Sur son compte @JacoulotPrimeurs, elle déconseille fermement de palper les melons, une pratique courante mais inefficace : « On ne tâte pas le melon en magasin, car cela n’apporte aucune garantie et ce n’est pas agréable pour les clients suivants », affirme-t-elle.

Le test du poids : un critère infaillible

Plutôt que de vous fier au toucher, l’experte conseille de vérifier la densité du melon. Son astuce est simple et rapide à appliquer : il suffit de comparer deux melons de taille identique et de choisir celui qui est le plus lourd. Ce détail fait toute la différence. « Cela vous indiquera lequel est le plus dense, donc le plus sucré », explique-t-elle. En effet, un melon bien gorgé de sucre sera plus lourd qu’un fruit encore immature ou trop aqueux.

Scruter le pédoncule pour juger la maturité

La seconde astuce repose sur un examen visuel du pédoncule. C’est cette petite tige encore attachée au fruit. Clotilde Jacoulot recommande d’observer attentivement la peau autour de cette zone : « On doit voir une peau craquelée autour du pédoncule. Cette fissure se fait lorsque le melon est rempli de sucre. » Autrement dit, si vous apercevez ces micro-fissures, vous avez entre les mains un fruit arrivé à maturité, prêt à être dégusté.

L’origine du melon : ce qu’il faut savoir sur l’étiquette

Une précision importante souvent ignorée : le terme “melon Charentais” désigne une variété et non une provenance. Ainsi, un melon Charentais peut venir de Charente, du Maroc, d’Espagne ou d’ailleurs. Pour connaître l’origine réelle du fruit que vous achetez, il faut consulter l’étiquette du producteur. Cela peut influencer le goût, la texture et la fraîcheur, notamment en fonction des conditions de transport et de stockage.

Les deux gestes simples à retenir

En résumé, inutile de toucher, tapoter ou sentir le melon sous tous les angles. Deux critères suffisent : son poids (le plus lourd est le meilleur) et l’aspect de son pédoncule (présence de craquelures). Ces conseils professionnels vous éviteront de mauvaises surprises à l’heure du dessert et vous garantiront un fruit savoureux et parfaitement mûr.

Grâce à ces gestes simples, vous pourrez profiter pleinement du roi des fruits d’été, sans déception et avec un maximum de plaisir.

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