Les moteurs PureTech de Peugeot, Citroën et DS font l’objet de nombreuses discussions parmi les automobilistes français. Alors que certains craignent des pannes coûteuses, d’autres continuent de profiter de leurs véhicules sans problème. Cet article propose un éclairage sur la réalité de ces moteurs, ainsi que des conseils précieux pour faire un choix éclairé et bien entretenir votre voiture.
PureTech 1.2 : un moteur sous surveillance
Le moteur PureTech 1.2 a d’abord été salué pour son efficacité énergétique. Malheureusement, il a rapidement fait parler de lui à cause de la dégradation prématurée de la courroie de distribution, qui a entraîné un rappel massif de 220 000 véhicules (dont les Peugeot 208, Citroën C3 et DS3). Cependant, il ne faut pas tout rejeter : Stellantis a pris les devants en remplaçant gratuitement la courroie de distribution et en mettant en place un suivi renforcé des véhicules concernés.
Pour éviter les mauvaises surprises, il est crucial de vérifier l’historique d’entretien de votre véhicule. Les rapports techniques montrent qu’un entretien préventif avant 80 000 km réduit nettement les risques de panne. Stellantis indique que 95 % des cas critiques ont été traités grâce à ces programmes de suivi. Résultat : même si la réputation du PureTech 1.2 a été entachée, l’avenir n’est pas forcément sombre pour les propriétaires de ces modèles.
Le 1.6 THP, un moteur qui rassure
À l’opposé du 1.2, le moteur 1.6 THP est reconnu pour sa fiabilité. Présent sur des modèles comme la Citroën C5 Aircross et le DS7 Crossback, il se distingue par l’utilisation d’une chaîne de distribution, qui réduit considérablement les risques de casse par rapport à une courroie. Ce choix technique offre aux automobilistes une tranquillité d’esprit bienvenue.
Avec des puissances allant jusqu’à 225 ch, les véhicules équipés de ce moteur rivalisent en fiabilité avec les modèles japonais. Les chiffres de Stellantis le confirment : seulement 0,8 % des 1.6 THP vendus depuis 2020 ont connu des pannes sérieuses. Pour les acheteurs en quête d’un moteur robuste, le 1.6 THP représente donc un choix particulièrement judicieux.
Acheter un PureTech d’occasion : prudence et opportunité
Le marché de l’occasion peut paraître risqué pour les PureTech, mais il regorge aussi de belles opportunités. Des modèles comme le Peugeot 3008 II ou le Citroën C5 Aircross équipés du moteur 1.6 THP sont souvent sous-estimés, alors qu’ils sont fiables et bien conçus. Pour profiter de ces bonnes affaires, il est indispensable de vérifier soigneusement le carnet d’entretien et de s’assurer que tous les rappels ont bien été réalisés.
Un DS7 proposé à 18 000 €, alors qu’il en vaudrait 25 000 €, peut représenter une véritable aubaine si l’ensemble mécanique est sain. Selon de nombreux experts automobiles, le moteur 1.6 THP d’occasion offre l’un des meilleurs rapports qualité-prix sur le marché français.
Bien entretenir son moteur PureTech : trois conseils simples
L’entretien régulier est la clé pour assurer la longévité de votre moteur PureTech. Voici trois gestes essentiels :
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Contrôlez la courroie : effectuez un examen visuel tous les 20 000 km. Si vous observez des fissures ou granulations, consultez immédiatement un professionnel.
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Respectez la bonne huile : suivez les recommandations précises de Stellantis sur la viscosité de l’huile. Une mauvaise huile peut accélérer l’usure de votre moteur.
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Nettoyez les capteurs : un nettoyage annuel, comme conseillé par les ateliers agréés, améliore les performances et réduit les risques de pannes.
Les statistiques sont sans appel : les véhicules entretenus dans le réseau officiel subissent quatre fois moins de pannes majeures. Ne négligez donc pas les révisions : elles vous épargneront bien des tracas.
Bien choisir son moteur PureTech et l’entretenir correctement fait toute la différence pour votre expérience de conduite. Avec ces conseils et une bonne dose de vigilance, êtes-vous prêt à faire confiance à ces moteurs pour votre prochaine voiture
