Vous pensiez que les mammouths appartenaient au passé ? Détrompez-vous. Une équipe de chercheurs avance à grands pas vers leur retour, mais un événement inattendu a tout bouleversé. Une créature étrange est née en cours de route, surprenant même les scientifiques. Et ce n’est que le début d’une aventure aux frontières de la science.
Une expérience génétique donne naissance à une créature étrange
Pour ramener le mammouth laineux, les chercheurs n’ont pas choisi de repartir de zéro. Leur stratégie repose sur la création d’un hybride avec l’éléphant d’Asie, dont l’ADN est presque identique. Ce choix n’est pas anodin : il permet de contourner des défis techniques majeurs tout en visant un objectif écologique ambitieux, souligne le site linternaute.com.
Ce projet vise à lutter contre la fonte du pergélisol et la dégradation des écosystèmes. Réintroduire un herbivore massif pourrait restaurer des équilibres naturels perdus. Pour cela, les chercheurs doivent intégrer dans l’éléphant des traits génétiques du mammouth, adaptés au froid extrême de la steppe arctique.
Mais avant de tester sur des éléphants, ils ont d’abord opté pour un cobaye plus simple. Les souris sont devenues leur terrain d’expérimentation. Leur cycle rapide et leur génome bien connu en font des candidates idéales. C’est là qu’est apparue une créature étrange, inattendue et troublante.
Naissance de créature étrange : ces souris modifiées prennent l’allure d’un mini mammouth
Les scientifiques ont introduit plusieurs gènes liés au pelage du mammouth dans le génome de ces souris. Résultat : une métamorphose spectaculaire. Leurs poils sont devenus trois fois plus épais, avec une texture dense et une teinte brun doré, proche du célèbre pachyderme disparu.
La créature étrange qui en a résulté n’a pas vu son poids augmenter, mais sa fourrure évoque déjà l’animal ancestral. Un gène particulier a aussi été modifié, suspecté de jouer un rôle crucial dans la résistance au froid. Ces cobayes sont désormais observés de près pour vérifier leur réponse aux basses températures.
Pour Ben Lamm, PDG de Colossal Biosciences, ces souris sont une étape clé. Il affirme que « la souris laineuse Colossal marque un tournant décisif ». Cette création ouvre une porte vers des essais plus complexes, tout en attirant l’attention sur le potentiel des technologies de désextinction.
Le rêve du mammouth fascine autant qu’il inquiète
Malgré les progrès, la communauté scientifique reste divisée. Certains chercheurs saluent l’innovation, mais d’autres dénoncent un effet de vitrine. Pour eux, des souris velues ne suffisent pas à prouver qu’un éléphant pourra un jour porter les caractéristiques du mammouth.
Robin Lovell-Badge, expert britannique, souligne le manque de recul. Il insiste : on ignore tout de la physiologie, du comportement ou de la viabilité de ces souris. Sans certitude, il juge la promesse du mammouth encore trop ambitieuse, malgré la médiatisation du projet.
Pourtant, Colossal Biosciences maintient le cap. L’objectif reste fixé : voir naître un mammouth hybride d’ici 2028. Le processus est long, semé d’embûches, mais les chercheurs y croient. Cette créature étrange n’est peut-être qu’un avant-goût d’un bouleversement bien plus grand.
Un avenir proche pourrait bouleverser notre rapport au passé
Cette avancée soulève une question essentielle : jusqu’où ira la science pour réparer les erreurs du passé ? La créature étrange née de cette expérience témoigne d’une audace technologique hors du commun. Et si le mammouth n’était plus un souvenir, mais une réalité imminente ?