« On se sent vraiment trahi » : Jean-François, retraité, témoigne comment il a perdu 173.000 euros en investissant dans l’or

Cauchemar doré pour un retraité floué de 173 000 euros, escroqué sur internet

Investir dans l’or a coûté 173.000 euros à Jean-François, un retraité. Ce placement jugé sûr s’est transformé en cauchemar lorsqu’il a suivi les conseils d’un site vanté par des médias économiques. Tout semblait en ordre : taux d’intérêt élevés, certificats solides, paiements réguliers. Cet ancien militaire croyait ainsi faire fructifier son épargne en toute sécurité.

Investir dans l’or a séduit ce retraité confiant

À 62 ans, un ancien officier de l’armée mène une vie tranquille. Il possède quelques économies et veut les faire fructifier, raconte le site tf1info.fr. Sur internet, il tombe sur un site prometteur vanté par des magazines économiques. Ce site affirme dix ans d’expérience dans le secteur aurifère et «4 500 investisseurs satisfaits». Séduit par ce discours, Jean-François reprend confiance et décide de contacter ce courtier.

Rassuré, il signe un contrat et verse 40 000 euros. L’entreprise promet un rendement mensuel stable, gage d’un revenu pour sa retraite. Cette perspective de rente complémentaire le séduit. L’entreprise lui envoie même un certificat attestant que ses lingots sont stockés en Suisse sous haute sécurité.

Les premiers paiements arrivent rapidement : 266 euros par mois, comme annoncé. Il alimente davantage son compte. En quatre mois, son investissement grimpe à 173 000 euros — toute son épargne — en pensant investir dans l’or en sécurité, persuadé qu’ils sont bien stockés et certifiés en Suisse.

Les versements s’arrêtent et le silence inquiète Jean-François

Pendant huit mois, Jean-François touche régulièrement les intérêts promis, environ 266 euros par mois. Puis soudain, tout s’arrête : il ne reçoit plus aucun paiement. Jean-François contacte la plateforme, mais le site a disparu. Plus personne pour répondre aux appels ou aux mails. Le doute s’installe. Forcément, il s’inquiète de ne plus rien recevoir.

Il n’a plus aucun moyen désormais de récupérer ses 173 000 euros. Jean-François se sent complètement trahi et désemparé, presque honteux. ‘On se sent vraiment trahi’, confie-t-il : il pensait ainsi assurer l’avenir de sa femme et de son fils de quatorze ans. Tous leurs espoirs reposaient sur ces revenus.

Aujourd’hui, il regrette d’avoir cru aux promesses d’investir dans l’or. Cette confiance mal placée le heurte de plein fouet : sa tranquillité de retraité est brisée. Il en veut aux escrocs, ces personnes « machiavéliques » qui n’ont aucun scrupule face au destin de leurs victimes ! C’est l’indignation totale.

Investir dans l’or peut finir en escroquerie sophistiquée

Marc Bouzy, expert en arnaques financières, reconnaît que l’escroquerie est d’une grande sophistication. Contrats léchés, factures détaillées, certificats officiels : tout paraît réel. On retrouve les mêmes codes qu’un véritable programme d’investissement dans l’or, avec stockage sécurisé. Face à tant de réalisme, Jean-François a littéralement « sauté les deux pieds joints ». Il reste sous le choc.

Il découvre vite l’imposture : le site usurpe l’identité d’une vraie entreprise aurifère. Les certificats envoyés sont faux, et aucun lingot n’a jamais bougé. Derrière l’écran, des escrocs très organisés agissent à l’échelle mondiale. Benoît, juriste, confirme qu’ils ont des bureaux en Belgique, France et Espagne. Leur but : monter un dossier solide.

Benoît confirme que la piste belge est active : un procureur belge a ouvert une enquête. On conseille à Jean-François de se constituer partie civile pour espérer récupérer son argent. Son avocat prévient que ce ne sera pas rapide. Mais même un remboursement partiel serait une victoire pour le retraité trahi.

Procédure judiciaire longue mais un mince espoir subsiste

La justice belge a ouvert une enquête pénale et a saisi un procureur. Jean-François se constitue partie civile : c’est sa seule chance d’être remboursé un jour. Son avocat rappelle qu’il faudra du temps : le procès sera long. Même un remboursement partiel serait une victoire. Cet espoir suffit à ce retraité trahi pour tenir le coup.

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