Depuis dimanche, environ 120 caravanes occupent illégalement un terrain en face de l’aérodrome de Pontarlier. Ce terrain se trouve dans la commune voisine de Houtaud (Doubs). La communauté de gens du voyage s’y est installée. Ce groupe important est venu sans autorisation officielle. Des poules et des coqs se promènent en liberté dans le camp. La présence du groupe fait débat.
Une communauté de gens du voyage s’installe près de l’aérodrome
Depuis dimanche, environ 120 caravanes occupent illégalement un terrain en face de l’aérodrome de Pontarlier, raconte le site ladepeche.fr. Ce terrain se trouve sur la commune voisine de Houtaud (Doubs). La mairie a réagi rapidement, dépassée par la situation.
Son maire, Damien Guyot, a porté plainte pour occupation illégale et signé un arrêté d’expulsion. Selon la loi Besson, toute commune de plus de 5 000 habitants doit disposer d’une aire d’accueil adaptée.
Le collectif, venu pour une campagne d’évangélisation, a rejeté l’aire d’accueil prévue à côté de la SPA et de la déchetterie. Les caravanes la jugent « insalubre » et trop exiguë, selon la radio locale.
Les propositions municipales rejetées par le groupe itinérant
La mairie avait proposé de répartir les caravanes sur deux terrains. Mais les familles de gens du voyage ont refusé d’être séparées. Même la ville voisine de Pontarlier dispose d’une aire d’accueil pour ce type de communauté.
Mais les caravanes ont rejeté cette solution. Kenji Debord, pasteur du groupe, évoque la détresse des habitants du camp. « Il y a des moments dans la journée où l’odeur est insupportable », déplore-t-il. Il rappelle la raison de leur présence : « Nous sommes là pour propager l’Évangile », insiste-t-il.
La cohésion familiale prime sur les contraintes matérielles, affirment les membres du collectif. Le groupe poursuit sa mission religieuse malgré les difficultés et reste soudé. Pour l’instant, aucune solution n’est trouvée. La situation reste tendue sur le site. La radio locale France Bleu a relayé ces déclarations. Les caravanes sont toujours installées sur le terrain.
La mairie de Houtaud réagit face aux gens du voyage
Des poules et des coqs du camp se baladent en liberté près du tarmac de l’aérodrome. L’aéroclub de Pontarlier craint des intrusions d’enfants sur les pistes, voire d’animaux sur les aires de décollage. « On a dû installer des barrières », explique Steve Derrien, responsable pédagogique du club.
Les responsables de l’aérodrome restent sur le qui-vive. Face à cette situation exceptionnelle, le maire de Houtaud, Damien Guyot, a porté plainte pour occupation illégale et déposé un arrêté d’expulsion. « La collectivité a fait son travail. On a un sentiment d’impuissance », confie-t-il. La préfecture doit désormais statuer sur l’arrêté d’expulsion.
Pour l’instant, aucune évacuation n’est prévue. Les habitants attendent la décision administrative. La presse locale a relayé ces faits. La tension monte entre riverains et voyageurs. Deux semaines ont déjà passé depuis l’installation du camp. La mairie reste en attente de la décision préfectorale.
La procédure d’expulsion reste en suspens à la préfecture
La communauté reste installée en attendant la décision de la préfecture. Les habitants et l’aéroclub local surveillent la situation. L’odeur désagréable persiste, et le maire déplore toujours son impuissance. La procédure d’expulsion reste en cours, et tout dépend désormais du verdict administratif. La tension reste palpable parmi les riverains et les élus. La communauté, elle, reste en place, quoi qu’il arrive.