Une propriétaire pensait agir au mieux en vidant sa maison pendant l’absence des squatteurs. Mais la justice, elle, ne l’entend pas de cette oreille…
squatteurs : Un cauchemar qui devient réalité
Le problème des squatteurs est un véritable fléau pour de nombreux propriétaires, souvent sans ressources suffisantes. Dans l’Aude, Maria, qui possède une petite maison à Carcassonne, a décidé de prendre les choses en main après avoir constaté que ses locataires s’étaient transformés en squatteurs. Ces derniers refusaient de payer le loyer depuis plusieurs mois, laissant Maria seule face aux mensualités de son prêt immobilier.
Une tentative désespérée pour sauver sa maison
Profitant des vacances des squatteurs, Maria a entrepris de vider la maison de fond en comble, espérant ainsi pouvoir la récupérer. Malheureusement, à leur retour, les squatteurs n’ont pas tardé à alerter la police. Résultat : un constat d’huissier, une convocation au tribunal et une procédure judiciaire en cours.
« J’ai pensé à la trêve hivernale et à tout l’argent que j’allais perdre. Cela faisait déjà cinq mois que je payais seule… je ne voulais pas perdre encore 20 000 euros », confie Maria à Cnews.Son initiative, pourtant compréhensible face à la détresse, pourrait lui coûter cher. Maria risque aujourd’hui jusqu’à sept ans de prison et 100 000 euros d’amende pour avoir tenté de récupérer son bien par ses propres moyens.
Une situation qui indigne
L’affaire de Maria remet une fois de plus sur la table la question des droits et devoirs des squatteurs comparés à ceux des propriétaires. Tandis que certains squatteurs exploitent des failles juridiques, les propriétaires, eux, se retrouvent piégés, sans solution rapide à leur disposition.
Ce dossier relance le débat autour de la législation actuelle. Beaucoup estiment qu’il est plus que temps de rééquilibrer les droits des propriétaires face à ceux qui occupent illégalement leur logement.