Vous en avez assez des contrôles radar sur les petites routes ? Cette mesure controversée touche enfin à sa fin dans plusieurs coins de l’Hexagone. Après des années de grogne et de débats houleux, la fameuse vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires est bel et bien en train de reculer. Place au retour des 90 km/h ! Cette limitation de vitesse qui cristallisait tant de mécontentement s’efface peu à peu. Mais attention, ce changement ne concerne pas toutes les routes ni tous les départements. Voici ce qui vous attend concrètement au volant.
Limitation de vitesse : le département de l’Eure mène la danse
L’Eure a pris une décision courageuse ! Ce département normand vient d’annoncer officiellement le retour à 90 km/h sur des portions précises de son réseau, selon le site ville-nevez.com. La limitation de vitesse réduite à 80 km/h, instaurée en 2018 pour sauver des vies, n’a pas tenu ses promesses partout. Thierry Plouvier, vice-président chargé des mobilités, l’affirme clairement : l’application uniforme était intenable face au rejet massif des conducteurs. Un vrai ras-le-bol généralisé ! Les élus locaux ont donc décidé d’agir, refusant une solution unique inefficace sur leurs territoires. L’heure est désormais à l’adaptation fine.
Une analyse au cas par cas, route par route
Pas question de rétablir les 90 km/h en bloc comme un coup de baguette magique ! Dans l’Eure, chaque kilomètre compte. Près de 420 itinéraires départementaux vont passer à la loupe. On épluche tout : le nombre d’accidents passés, la densité du trafic quotidien, la configuration des lieux. Cette limitation de vitesse doit-elle vraiment rester à 80 ici ? Ou peut-on raisonnablement relever le seuil là-bas sans danger ? L’objectif est limpide : coller à la réalité du terrain pour une circulation plus fluide ET plus sûre. Finie la règle rigide imposée d’en haut ! Vive le sur-mesure local, bien plus intelligent.
Un coût significatif pour un bénéfice espéré
Évidemment, ce grand chambardement a un prix. Changer tous ces panneaux, ce n’est pas gratuit ! Le département de l’Eure prévoit une enveloppe d’environ 200 000 euros. Un sacré budget, mais jugé nécessaire pour concrétiser cette nouvelle politique routière. L’investissement est lourd, certes. Pourtant, les élus y croient dur comme fer : ces euros dépensés aujourd’hui paieront demain en sécurité améliorée et en temps gagné pour les automobilistes. La mise en œuvre est prévue courant 2026. Patience au volant, le changement arrive !
Qui d’autre suit le mouvement de la limitation de vitesse en France ?
L’Eure n’est pas un cas isolé, loin de là ! Son audace fait des émules. D’autres départements, étranglés par les bouchons ou frustrés par l’inefficacité des 80 km/h partout, emboîtent le pas. Chacun avance à son rythme, avec ses propres critères. Certains scrutent le relief accidenté, d’abord. D’autres se focalisent sur les zones très fréquentées aux heures de pointe. Ou bien analysent les conditions météo locales, souvent délicates. Une mosaïque d’approches se dessine donc à travers le pays. Cette limitation de vitesse n’est plus un dogme national, mais une affaire de bon sens local. Un vrai vent de pragmatisme souffle sur les routes !
Sécurité routière et limitation de vitesse : le vrai débat derrière le compteur
L’objectif initial des 80 km/h était noble : réduire la mortalité. Mais les résultats ? En demi-teinte, pour ne pas dire décevants dans nombre d’endroits. La généralisation brutale n’a pas tenu ses promesses partout, reconnaissent même certains experts. Ce retour partiel aux 90 km/h est donc vu par beaucoup comme une correction nécessaire, plus réaliste. Mais gare aux faux espoirs ! Des voix s’élèvent, inquiètes. Relever la limitation de vitesse sans renforcer parallèlement la prévention ou l’entretien des chaussées ? Risqué. Ces critiques soulignent un impératif : compenser par des actions ciblées (radars pédagogiques, aménagements dangereux) pour ne pas perdre les gains de sécurité chèrement acquis.