Après 17 ans de bons et loyaux services, ce facteur est licencié pour avoir décliné de…

Des protocoles renforcés pour éviter tout risque de conduite en état

Ce matin-là, un silence inhabituel a plané sur la plateforme de Saint‑Étienne, laissant planer le doute. Sans un mot, le facteur licencié a refusé tout test après une nuit agitée, brisant les règles de La Poste. Son refus a suffi pour le destituer, malgré dix‑sept années de dévouement. Cette affaire soulève une question cruciale : comment un simple geste peut provoquer un licenciement ?

Les conséquences d’un refus matinal de test d’alcoolémie

Au lever du jour, l’équipe de la plateforme de Saint‑Étienne a remarqué un comportement inhabituel. Ainsi, l’air lourd de mystère a éveillé des regards inquiets. Selon le site emploi.lefigaro.fr, les collègues ont noté une haleine entêtante et un regard flou chez le postier. Rapidement, la tension est montée, questionnant la fiabilité de la tournée.

Pourtant, quand la responsable a envoyé un SMS, l’invitation à répondre si le salarié était « à jeun » est restée sans retour. Ce silence a cristallisé la méfiance. Ensuite, le facteur licencié s’est vu proposer un alcootest. Cependant, son refus répété a déclenché une procédure disciplinaire devant tous. Rapidement, des discussions ont émergé sur le respect du règlement interne.

Or, la politique interne interdit tout état d’ébriété sur site et prévoit précisément le recours aux tests. Dès lors, refuser ces contrôles équivaut à enfreindre la consigne. Cette règle s’applique aux fonctions à risque, notamment la conduite. Ainsi, l’employeur est fondé à sanctionner sans autre preuve.

Le facteur licencié et le règlement de La Poste

En effet, selon le règlement intérieur, tout salarié affecté à un poste à risque doit accepter un test d’alcoolémie à première demande. Or, la fonction de conducteur de véhicule de service est classée à haut risque. Désormais, refuser de se soumettre revient à rompre le contrat tacite de sécurité.

Pire encore, l’historique de ce facteur licencié comportait déjà un avertissement pour introduction d’alcool dans l’entreprise. Ainsi, la récidive a justifié une réaction rapide. Les juges ont relevé cette accumulation pour qualifier la faute de grave, sans tenir compte de l’ancienneté.

En appel à Lyon, en mai 2025, la cour a confirmé le licenciement pour faute grave. Très clairement, le simple refus d’un test encadré fait foi. Le droit du travail protège la sécurité des usagers avant tout, sacrifiant parfois l’individu.

Pourquoi le facteur licencié n’a pas été indemnisé

Après le refus, le postier a tenté de prouver sa bonne foi par deux analyses sanguines, à quatorze heures d’écart. Toutefois, ces résultats sont irrecevables. Juridiquement, seul l’état au moment de la prise de poste compte, pas les examens ultérieurs.

Maître Henri Guyot souligne que le salarié peut contester un test, demander un contre‑examen ou être assisté par un témoin. Cependant, le refus empêche toute vérification. Le tribunal estime alors que le postier a volontairement interrompu la procédure, rendant toute défense caduque et privant l’employé de recours.

La jurisprudence constante affirme qu’un rejet légitime de contrôle autorisé constitue une faute grave, que ce soit pour l’alcool ou les drogues. Dès lors, aucune indemnité, dommage ou reconnaissance de licenciement abusif n’est accordée. Le verdict final déboute le facteur et confirme son départ.

Tirer des leçons pour la sécurité en entreprise

Cette affaire illustre l’impératif de respecter les règles de sécurité dès la première alerte. Chaque collaborateur se doit d’obéir aux protocoles établis pour protéger tous. Par conséquent, une simple hésitation peut engendrer des conséquences irréversibles. Cette décision de justice rappelle que la prévention prime sur la clémence, imposant rigueur et responsabilité au sein des entreprises. Collectivement, nous devons tirer profit de cet exemple pour renforcer confiance et sécurité.

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